Sud-Kivu : Le mariage précoce, l’un d’obstacles à l’éducation de la fille
Malgré que l’éducation est un droit fondamental de toute personne et garantie par l’article 13 de la constitution de la RDC, plusieurs filles sont encore exclues de l’éducation.
Le faible accès des filles à l’école au Sud-Kivu demeure un réel frein pour leur bagage intellectuel. Au-delà de l’aspect scientifique, ce problème ne permet pas non plus à ces femmes d’être compétitives sur le marché de l’emploi.
Les sources du ministère de l’éducation indiquent que les filles sont   arbitrairement et injustement défavorisées sur divers aspects de la vie parmi lesquels celui éducationnel.
Bien que les efforts consentis par les autorités de tutelle et certaines organisations internationales dans l’accès des filles à l’école, au Sud-Kivu, plusieurs d’entre elles continuent à être écartées du secteur éducatif contrairement à leurs collègues garçons.
Les femmes interrogées attribuent cette situation à plusieurs raisons telles que les coutumes rétrogrades, le mariage précoce, et la pauvreté.
« La plupart des familles voient dans la fille, le mariage seulement et malheureusement aussi, quand les familles n’ont pas trop de moyens financiers, elles préfèrent faire étudier le garçon » regrette Aline Mema, une habitante de Bukavu
Le Coordonnateur du centre d’appui à l’éducation et au développement communautaire, CEDECO Jean Pierre Buledi souhaite que les acteurs impliqués dans le secteur éducatif tiennent compte de cette thématique pour promouvoir l’éducation de la fille.
« Il faut une forte sensibilisation des parents surtout en milieu rural sur cette question d’éducation des filles ; mais il faut aussi qu’il y ait des projets qui se focalisent sur l’assistance et l’accompagnement des filles de manière à pouvoir les amener à bien revendiquer leurs droits » conseille Jean Pierre Buledi.
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