WALUNGU : Les leaders, autorités coutumières et acteurs de la société civile s’engagent à dénoncer les violences sexuelles et basées sur le genre
Les autorités coutumières, les élèves et responsables des écoles, les acteurs de la société civile et les organisations des jeunes s’engagent à briser le silence face aux cas des violences sexuelles et basées sur le genre dans le territoire de WALUNGU. Cet engagement est assorti d’une sensibilisation organisée par l’association des femmes des médias AFEM le mercredi 07 Septembre 2022. L’activité s’est tenue dans le cadre du projet de prévention et lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre à travers la stratégie médias et la mobilisation communautaire, mise en œuvre par l’association des femmes des médias AFEM en partenariat avec le RFDP avec l’appui financier de la coopération Suisse.
Au cours de cette sensibilisation, les participants ont été informés sur les concepts les plus utilisés dans la promotion des droits de la femme, notamment : le genre, le sexe, l’égalité, l’équité, la discrimination par le genre, les violences sexuelles basées sur le genre pour ne citer que ces exemples.
Déjà informés sur la définition des concepts, les participants ont identifié les différentes formes de violences sexuelles et basées sur le genre les plus récurrentes dans leurs communautés, c’est notamment le viol, les agressions physiques, les violences économiques et celles psychologiques et morales.
Ainsi pour combattre ces violences, plusieurs actions ont été définies par les participants, c’est le cas des acteurs de la société civile qui s’engagent à dénoncer tout cas d’abus à l’égard de la femme et à référer les victimes au près des structures de prise en charge.
Les responsables d’églises quant à eux, disent à briser les mythes qui excluent la femme dans l’occupation des postes de responsabilité au sein des églises.
Les participants remercient vivement l’association des femmes des médias pour cet éveil de conscience sur les violations des droits de la femme que subissent ces dernières sans que les auteurs et les victimes ne soient pas souvent sanctionnés.
Ils demandent à AFEM de multiplier de pareille séance afin que toutes les couches de la communauté soient sensibles aux violences sexuelles et basées sur le genre que subissent les femmes dans le territoire de WALUNGU.
Cette activité a réuni 30 personnes venues des organisations féminines de la place, les organisations des jeunes, des acteurs du secteur éducatif, les responsables d’églises et autorités coutumières.
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