Bukavu : La formation en métiers, une voie pour réduire le chômage des jeunes

Est-il possible que la jeunesse sorte du chômage qui la gangrène grâce à une formation professionnelle ? La question vaut son pesant d’or, car tous les observateurs affirment que beaucoup de jeunes, si instruits qu’ils soient, sont sans emploi  à Bukavu. Et des centres des métiers s’évertuent à endiguer ce mal social.

Ces centres des métiers ont compris qu’il était impérieux de donner cette formation à la jeunesse, malgré le manque des ressources financières auxquelles elle est confrontée. Cela permet, tant soit peu, de subvenir à leurs besoins primordiaux, et cela grâce au revenu des petits métiers.

Dans le lot, il y a « Rescue For Children » qui est l’une des plateformes qui consacre son expertise à édifier différents jeunes en coupe et couture, en mécanique et en conduite automobile. Plusieurs jeunes, filles et garçons confondus, sont nombreux dans ce centre pour acquérir des notions prépondérantes dans un domaine spécifique choisi en lieu et place des théories scolaires ou académiques.

Deux mois après après la formation, divers objets sont exposés en coupe et couture par différents apprenants et quelques démonstrations en mécanique et conduite automobile. En moyenne, le centre reçoit 80 jeunes pour l’apprentissage.

Le Coordonnateur de l’a.s.b.l. « Rescue For Children » RFC en sigle, Isaac BISHAMAMBA renseigne que son centre fonctionne avec des moyens de bord en se dévouant à la formation d’autres jeunes formateurs dont il loue la bravoure. Ils acceptent de partager leur savoir-faire gratuitement pour tenter de réduire le taux de chômage.

« Nous invitons les jeunes, et surtout les plus vulnérables, à venir suivre la  formation pour qu’ils deviennent utiles à la société. Nous encourageons les filles à étudier la mécanique et la conduite auto comme il n’y a plus de travail réservé uniquement aux garçons ».

Et il précise que la bureaucratie n’est plus le seul refuge des jeunes chômeurs.

Notez que ce centre compte dans les jours à venir, procéder à l’alphabétisation des jeunes n’ayant pas fréquenté le banc de l’école.

                                                                                                                    MUSABA Proust