Bukavu : Le proxénétisme en tête des cas des violences sexuelles et basées sur le genre selon une recherche de l’AS/SVSBG
Dans une recherche commandée par l’Alliance Stratégique de Plaidoyer pour la Protection et l’Accès à la Justice des Survivantes des Violences Sexuelles Basées sur le Genre ( AS/SVSBG) via le Centre Régional de Droits de l’Homme et droit international humanitaire, CERDHO menée au mois de Mai 2021 font états de plusieurs violences sexuelles. Les résultats relèvent que la tentative de rapport sexuel forcé ont été jugés les plus graves par la majorité des survivantes (70 %) des violences en public, alors que 49 % des répondantes ont été insultées/injuriées par leurs maris/conjoints et que pour 31 % des répondantes, leurs maris/conjoints ont utilisé la force pour avoir des rapports sexuels.
Ces chiffres viennent d’être donnés lors d’un café de presse organisé par l’Association des femmes des médias, AFEM en collaboration avec l’Alliance Stratégique de plaidoyer sur « l’accès à la justice des victimes des violences sexuelles et basées sur le genre ».
Un des membres de CERDHO, le professeur Trésor Maheshe fait savoir qu’en général, les violences et agressions subies par les répondantes sont manifestement plus importantes au sein du couple par rapport aux autres cadres de vie (public, environnement familial et proche).
Parmi les victimes des ces violences figurent les filles de chambre d’hôtel, écoliers, les domestiques, les filles de la rue fait savoir Trésor Maheshe selon cette étude.
Au tableau des violences sexuelles figurent les viols et violences sexuelles, le proxénetisme, les humuliations et propos injuriés, le viol conjugal, les coups et blessures,…
Dans la foulée, celui-ci fait savoir que cette étude révèle que plusieurs femmes congolaises en général et au Sud Kivu en particulier méconnaissent leurs droits et sont ainsi incapables d’engager une action en justice refusant de mettre à nu les secrets du couple …
« Face à ce tableau sombre, celui-ci estime qu’il est nécessaire de mettre en place une loi spécifique sur les Violences sexuelles et basées sur le Genre visant à la fois la prévention, la protection et la répression » confie Trésor Maheshe
Il signale qu’un avant projet de loi notamment sur des cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre, VSBG est déjà élaboré par le CERDHO sous l’égide de l’Alliance Stratégique de plaidoyer dont AFEM est partie prénante afin de sanctionner des violations des droits humains liées aux VSBG.
Ce café de presse est organisé avec l’appui technique d’Internews dans le cadre du programme Media Sector Development Activity.
Cliquez ici Pour Partager.
No Comments
No comments yet. You should be kind and add one!