Bukavu / Meurtre de la journaliste Charline Kitoko : Des organisations des droits humains et médias projettent une marche pacifique, le 26 Janvier 2022
L’Association des Femmes des Médias, AFEM, les journalistes et défenseurs des droits humains annoncent une marche pacifique, le 26 Janvier 2022 . Ils s’insurgent contre le meurtre d’une journaliste de vision shala télévision station de Kamituga tuée par son mari, le 05 Janvier 2022, et exigent un procès juste et équitable. Ces organisations font savoir que la marche débute à 09 heures précise et partira du Bureau de l’Association des Femmes des Médias, AFEM en diagonal de la station GINKI. Un mémorandum sera lu et déposé auprès des autorités compétentes au Gouvernorat de province, au Palais de Justice et à l’Assemblée provinciale.
Des organisations de défense des droits humains, des médias à l’instar de l’Association des Femmes des Médias, AFEM exigent un procès ainsi qu’un jugement équitable pour punir l’auteur du meurtre de la journaliste Charline Kitoko conformément à la loi.
Ces organisations font savoir que ce meurtre constitue un acte de grave de cruauté, mais également une violation flagrante des prescrits de l’article 16 de la constitution qui dispose : « La vie humaine est sacrée ».
Ils indiquent que sa mort est une atteinte de plus portée à la liberté de la presse, alors que le Sud Kivu dispose d’un Edit provincial portant protection des Défenseurs des Droits Humains et des Journalistes, et qu’il est inadmissible qu’ils continuent à faire objet d’une intolérance, des violations et d’abus des droits humains.
Par ailleurs, ils signalent aussi que cet acte d’extrême barbarie illustre également de pires formes des violences domestiques et conjugales dont sont victimes les femmes et les jeunes filles au Sud Kivu, pourtant condamnés par des textes et instruments juridiques en vigueur en RDC sur le respect des droits des femmes.
Ces organisations souhaitent que cette manifestation soit déroulée dans le calme, sous l’encadrement de la police pour le maintien de l’ordre public et à la sécurité des manifestants. Et demandent aux professionnels de la presse et activiste des droits humains d’être habillés en noir.
Ils signalent que l’article 26 de la Constitution de la République démocratique du Congo garantit la liberté de manifestation.
Halte aux violences à l’égard des femmes !
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