Idjwi-Sud : Les autorités locales de la chefferie de Ntambuka s’engagent à nommer des femmes aux postes de responsabilité

Le  préposé de l’état civil, chefs de groupements, les autorités locales s’engagent à améliorer la participation des femmes en les nommant aux postes de responsabilité. Un engagement prit à la suite d’une séance de plaidoyer organisée par le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS/IJM en partenariat avec le Centre Carter avec le soutien financier des affaires mondiales Canada.

Amener le chef de chefferie à promouvoir au moins 5 femmes aux postes de responsabilité dans la gouvernance locale à Idjwi Sud d’ici la fin de l’année 2024, tel est l’objectif de cette séance fait savoir ce consortium.  

Au cours de cette séance de plaidoyer, des participant.es dont des autorités locales, des leaders, des acteurs de la société civile ont fustigé la faible participation de la femme à la gestion.

Par ailleurs, ces derniers ont déploré aussi certaines coutumes rétrogrades, le non-respect des textes nationaux et internationaux qui promeuvent la participation de la femme et fille à la gestion.

Ainsi, plusieurs recommandations ont été formulées à différents acteurs, dont les autorités locales de la chefferie de Ntambuka, afin de garantir la participation de la femme et fille à la gestion

Les participant.es à cette séance de plaidoyer recommandent au chef de chefferie de soutenir la promotion de l’égalité des sexes. Cela passe par la nomination de cinq femmes en tant que Cheffes des villages dans la chefferie Ntambuka, d’ici la fin de l’année 2024.

Par la suite, ces derniers (res) recommande le chef des groupements d’appuyer et d’accompagner les initiatives des femmes leaders afin qu’elles accèdent aux postes de responsabilité,  mais aussi dans la gouvernance locale.

Dans la foulée, aux autorités locales à tous les niveaux, elles sont appelées à encourager la participation des femmes et filles, en créant un environnement inclusif et favorable ,  levant les barrières traditionnelles rétrogrades.

Et aux autorités d’adopter des pratiques de nomination qui favorisent l’égalité des sexes, en identifiant les femmes leaders compétentes proposent les participants.es à cette séance de plaidoyer.

Par la même occasion, le  préposé de l’état civil et les autres chefs des groupements se sont engagés à améliorer la participation des femmes en les nommant aux postes des responsabilités, dans la gouvernance locale.

Signalons que cette activité rentre dans le cadre du projet : « Voix et leadership féminin Â» financé par les affaires mondiales du Canada .

Déo CIKURU