Spécial magazine dans les droits humains : « Des femmes vivant avec handicap moins alignées comme candidates aux élections de 2023 »

Les personnes vivant avec handicap en général, et les femmes en particulier, sont moins alignées comme candidate aux prochaines élections en RDC font remarquer plusieurs observateurs. Dans la foulée, ils font savoir que ces personnes sont aussi moins représentées à la gestion de la chose publique.

Des défenseurs des droits humains fustigent du fait que ces femmes sont stigmatisées dans la communauté où certaines personnes estiment qu’elles ne peuvent pas faire grand-chose, et pourtant elles ont tous les atouts.  

Raphaël WAKENGE, responsable de l’Initiative Congolaise pour la Justice et la Paix, fustige aussi cette situation. Par ailleurs, il fustige du fait aussi que dans le gouvernement central sur au moins 58 membres, il y a seulement une seule femme ministre qui gère les Congolais en situation d’handicap.

Beaucoup de défenseurs des droits humains déplorent du fait que cette situation  de violation des droits de ces personnes s’observent et pourtant la loi électorale en son article 13 protège ces personnes.

« La liste des candidats constitue un document établi par les partis et regroupements politiques en tenant compte de la représentativité des femmes et des personnes en situation d’handicap Â» mentionne cet article

Le Coordonnateur de l’Initiative pour un Avenir Meilleur INAM, Blaise BULONZA déplore la discrimination de ces personnes. Celui-ci s’étonne de la manière dont la communauté considère ces personnes

«  Des gens évaluent les compétences et les capacités des personnes vivant avec handicap, en se focalisant sur leur handicap et non leur intelligence, savoir-faire. Nous devons changer cette perception Â» confie Blaise BULONZA

Confiant en la capacité des femmes vivant avec handicap, Elie MATABARO, jeune leader recommande aux habitants de voter ces personnes lors des élections.

Pour sa part, Modestine SIFA, personne vivant avec handicap, qui a déposé sa candidature encourage d’autres personnes de cette catégorie à se lancer dans la politique pour mieux défendre leurs droits en particulier, et ceux de la communauté en général.

Solange LWASHIGA, du Caucus des femmes pour la paix, demande aux électeurs de ne pas voir le physique lorsqu’ils vont se rendre aux bureaux de vote, de ne pas voir le physique des candidats, mais plutôt voir le souci des candidats à défendre les droits du peuple congolais.

Pour l’équipe de la réalisation du magazine, présentation : Tharcile BWAYE