Spécial magazine sur la problématique de l’accompagnement des peuples autochtones pour la protection de l’environnement

Les communautés locales riveraines des forêts restent fortement dépendantes des ressources forestières. Ainsi, plusieurs forêts sont sujettes de la déforestation,…                       A ce problème de déboisement figure le braconnage, l’exploitation minière et bien d’autres pratiques qui ne favorisent pas la protection de la biodiversité.

Face à ce problème, certains analystes pensent qu’il est temps que cette question soit mise sur la table pour qu’à travers la politique internationale qui encourage le pays avec un taux élevé en crédit carbone, les peuples autochtones puissent être indemnisés pour qu’ils se sentent préoccupés par la problématique de la protection et la conservation des forêts.

Pour Marie BWAMI, coordinatrice de l’association pour la conservation de la biodiversité renseigne que si les besoins socioéconomiques des peuples  autochtones ne sont pas pris en compte, il sera difficile que ces derniers s’approprient la question de la conservation des forêts pour l’équilibre climatique.

Elle estime que cette question sur le climat est très pertinente et que toutes les parties prenantes doivent s’activer pour améliorer les forêts et d’autres espaces verts qui contribuent au maintien du climat. D’où l’accompagnement et la prise en charge des communautés locales sensées être les protecteurs des forêts publiques et communautaires afin de prévenir les risques du changement climatique

Pour sa part, Murhula ZIGABE, jeune entrepreneur, explique cette question de forte dépendance des communautés aux ressources forestières par la pauvreté de la population vivant dans les milieux ruraux, le non-respect des mesures interdisant l’abattage des arbres.

Face à cette problématique des organisations qui travaillent dans le secteur de la protection de l’environnement essayent tant soit peu d’accompagner ces peuples pour protéger l’environnement.

Narcisse BISIMWA, militant écologique fait savoir que son organisation lutte pour la reconnaissance des droits de peuple autochtone et leur implication dans toutes les activités de protection de l’environnement.

« Nous élaborons des projets qui favorisent la bonne gestion des écosystèmes ainsi que des pratiques visant à promouvoir la gestion et la protection de l’environnement Â» confie Narcisse BISIMWA

Et Joël MUBAKE de l’organisation Science pour le Développement Durable, SDD Nature fait savoir qu’en terme d’initiative , certains efforts sont en train d’être fournis par le gouvernement congolais dans le cadre de la protection du climat.

C’est notamment sa participation dans la COP 28 où des pays discutent des mécanismes à mettre en place pour éviter les conséquences liées au réchauffement climatique et la perturbation climatique.

Et Ladislas WITANENE, Chargé des Programmes à la société civile environnementale recommande au gouvernement congolais d’appuyer les communautés locales qui continuent de protéger les forêts pour la stabilité du climat et de l’écosystème.

Celui-ci demande aux communautés locales de voir l’intérêt général de tous dans la protection des forêts plutôt que les avantages économiques de certains individus.

Pour l’équipe de la réalisation du magazine : Anselme KANGETA