Spécial magazine sur l’appel aux partis et regroupements politiques d’aligner des femmes aux élections des Gouverneurs et Sénateur
Une campagne dénommée : « Une femme gouverneur au Sud-Kivu ou rien » est menée par le chef des travaux Didier Chamwa en cette période dépôt des candidatures aux postes de gouverneur, vice-gouverneur et l’élection des sénateurs.
Cet enseignant renseigne que depuis 1966 à ce jour, le Sud-Kivu est toujours dirigé par des hommes qui n’ont pas été à la hauteur de bien booster le développement de la province.
Il invite les autorités morales et responsables des partis et regroupements politiques d’éviter la politique : « de tuer à Kinshasa pour enterrer au Sud-Kivu ».
Il faut dire que la Commission Electorale Indépendante, CENI a commencé à réceptionner depuis le 02 février, les candidatures aux postes de gouverneur, vice-gouverneur de province ainsi que de sénateur.
Des observateurs politiques s’indignent du fait que des femmes sont souvent écartées au profit des grandes personnalités désignées par les autorités morales.
Depuis 1966, la province du Sud-Kivu n’a jamais connu de gouverneure femme malgré les compétences féminines que regorge cette province et des partis politiques pleins de femmes ambitieuses.
Au poste de Gouverneur , la CENI précise n’avoir pas reçu jusqu’au 19 février 2024 aucune candidature de femme, trois femmes aux postes de vice-gouverneur alors que chez les sénateurs on note aucune candidature des femmes jusque-là .
Les organisations de promotion de la participation politique des femmes, comme Association des Femmes des Médias, AFEM continuent de mobiliser les femmes pour qu’elles postulent aussi à ces postes stratégiques.
Pour Solange LWASHIGA, secrétaire exécutive du Caucus des Femmes pour la paix, une femme comme gouverneur ou sénateur, peut booster le développement de la province dans tous les domaines de la vie.
Elle regrette du fait que la province du Sud-Kivu n’a jamais eu une femme gouverneure pourtant elles possèdent aussi des atouts au même titre que des hommes qui ont dirigé cette province plusieurs années déjà .
Agnès SADIKI , femme leader au Sud-Kivu, estime que trois défis freinent la femme dans ce processus d’élection . Elle cite le mot d’ordre des autorités morales, et des responsables des partis et regroupements politiques, le comportement des députés ainsi que le manque des moyens financiers.
Pour sa part, maître Valentin MIDUBO fait savoir que leur parti politique Mouvement social pour le renouveau MSR s’impliquer pour accompagner les femmes lors des élections sénatoriales et celles des gouverneurs de province.
Celui-ci fait savoir que les partis politiques s’engage à payer la caution pour les candidats aux élections des gouverneurs de province pendant cette période de convocation de l’électorat des gouverneurs et vice-gouverneurs.
« Nous demandons aux femmes de se mobiliser davantage, d’envisager d’autres stratégies pour exiger le respect de l’article 14 de la constitution qui parle de la représentativité équitable des hommes et des femmes aux postes décisionnels » recommande Valentin MIDUBO
Pour l’équipe de la réalisation du magazine, présentation : Espérance WABATINGA
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