Sud-Kivu : Des organisations des droits des enfants déplorent l’augmentation des enfants dans la rue.

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       1 année ago     404 Views     Laisser vos impressions  

Il s’observe une augmentation des enfants vivant dans la rue à Bukavu en particulier, et dans la province  du Sud-Kivu en général.                    Le nombre accru de ces enfants est observé depuis un certain temps.  Ces derniers souvent  visibles dans plusieurs coins jugés chaux et obscures sont source d’insécurité à certains endroits.

Ces enfants communément appelé MAIBOBO, constitués des jeunes garçons et des jeunes filles, sont souvent visibles à la grand poste de Bukavu, sur essence Major Vangu, au marché de Nyawera, en commune d’IBANDA.

Ces gamins sont aussi visibles au niveau du grand marché de Kadutu, au marché beach Mwanzi en commune de Kadutu, pour ne citer que ces quelques endroits.

La plupart de ces enfants sont des orphelins, des enfants en situation rupture familiale, d’autres accusés de sorcellerie pour les cas des petites filles.

D’autres sont des enfants venus de certains territoires, fouillant l’insécurité orchestrée par des groupes armés renseignent certains défenseurs des droits des enfants.

Ces défenseurs font savoir que la cause de la présence d’un nombre important des enfants dans la rue figure : le manque de scolarisation, le divorce, l’irresponsabilité de certains parents,…

Ces enfants sont souvent utilisés par certains adultes, dans des opérations de vol, braquage et pillage. D’autres sont utilisés dans des manifestations populaires pour contester certaines situations.

La cheffe de division des affaires sociales, Pétronille KANGELA regrette cette situation, et fait savoir que cette dernière est inquiétante, et c’est une situation qui doit préoccuper tout le monde.

« â€¦Les enfants doivent être protégés par tous. Il nous faut voir comment chacun à son niveau, notamment les parents, les défenseurs des droits humains, prendre soins de ces enfants,… Â» confie Pétronille KANGELA

Par ailleurs, il fait savoir que leur division fait face au manque des moyens afin de répondre à la prise en charge de ces enfants.

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