Sud Kivu : La maîtrise de la langue française : un défi à relever

La langue française est de moins en moins parlée dans plusieurs écoles à Bukavu. Le niveau de connaissance du français chez beaucoup d’élèves voire même des étudiants est relativement faible.

Dans les écoles publiques, établissements scolaires privés et institutions universitaires, ce constat est plus que clair lorsqu’on voit comment les élèves, tant du primaire que du secondaire éprouvent des difficultés à s’exprimer correctement en français.

Sur cette base-là, ces élèves progressent en niveaux d’études supérieures, mais le niveau d’apprentissage du français ne s’améliore pas du tout. Ainsi, ils s’expriment honteusement en public. Surtout quand, ils ont des responsabilités à assumer en société.

Dans un tel cas de figure, ces personnes se trouvent en difficulté de réussir aux examens ou aux tests d’embauche faute de maitrise, sinon de connaissance plus ou moins bonne en langue Molière.

Consciente de ce défi qui touche des pays ayant en commun la langue française, l’organisation internationale de la francophonie, OIF a initié la semaine mondiale française.

L’objectif de cette semaine mondiale étant de conscientiser les 274 millions des francophones dans le monde de toujours s’améliorer et stimuler d’autres à parler couramment français.

Certaines personnes pensent  que ces difficultés de bien correctement parler  le français, est du au changement du programme national d’enseignement qui n’est pas respecté dans toutes les écoles du pays et institutions supérieures ; mais aussi de la scolarisation irrégulière de certains apprenants.

« Pour  maîtriser la langue française, il faut une lecture, il faut une lecture approfondie des ouvrages français, une bonne documentation et  une distribution égale des ouvrages dans toutes les écoles du pays » conseille le chef de département de français à l’Institut Supérieur Pédagogique-Bukavu, Didace Kaningini