Sud Kivu : La consommation des drogues dans la ville de Bukavu : un mal qui détruit la jeunesse

La toxicomanie chez les jeunes ou le fait de consommer de manière répétée et excessive des drogues, est un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur à Bukavu. Ces jeunes sont pour la grande majorité désœuvrés, au chômage au encore ayant des niveaux d’étude très bas.

L’organisation mondiale de la santé (OMS), définie la toxicomanie avec quatre éléments : une envie irrépressible de consommer le produit pour ce qui est de l’addiction ; une tendance à augmenter les doses  pour ce qui est de la tolérance.

Bien plus, l’OMS souligne que la toxicomanie est une dépendance psychologique et parfois physique mais aussi et des conséquences néfastes sur la vie quotidienne  à travers les aspects émotives, sociales et économiques de la personne toxicomane.

« La consommation excessive des drogues  nuit à la santé  et au social du toxicomane. Maintenant, nous voyons beaucoup de jeunes passer leur temps à se droguer. Ils ne travaillent plus » fustige Anne Musimwa, une habitante de Bukavu.

La toxicomanie s’observe dans certains coins chauds de la ville de Bukavu, tels qu’essence, brasserie, Beach muhanzi, nyamugo ou encore dans les bas quartiers de Nguba ; où ces jeunes passent la journée à se drogue.

Dans ces coins on y trouve facilement des toxicomanes ou consommateurs des drogues affairés autours des drogues auxquels ils donnent différents noms : sniff, kafanya byiyo, ou encore muhama.

Plusieurs cadres des bases ont tenté dans leurs entités de faire la chasses aux maisons où sont  fabriqués et vendus les drogues, mais sans succès. S’ils semblent disparaitre un moment ; ces maisons réapparaissent et continue à faire circuler les drogues au vu et au su des autorités.

« La consommatio des drogues a plusieurs conséquences aussi bien sur la santé que sur la vie en famille. Beaucoup de nos enfants sont devenus des voyous, impolis et paresseux » déplore Bernadette Nsimire, un parent de Bukavu.