Sud-Kivu :Les organisations de la société civile, les journalistes et les cadres des partis politiques viennent d’être édifiés sur les innovations de la loi électorale

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       1 année ago     752 Views     Laisser vos impressions  

Les représentants des partis politiques, des journalistes, des membres de la société civile viennent d’être édifiés sur les innovations de la loi électorale et l’importance de l’enrôlement des électeurs.  C’est au cours d’un débat organisé, le 25 octobre 2022, par l’Association des Femmes des Médias, AFEM en partenariat avec Internews et IRI avec l’appui financier de USAID, SIDA et DDC.

Au cours de ces échanges, trois panélistes sont revenus sur trois thèmes : « De l’importance de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs; quand et comment s’appliquent les seuils de représentativités et de recevabilités Â».

Avant le débat, le troisième intervenant est revenu sur le thème : « les outils et les innovations contenues dans la nouvelle loi électorale ».

Dans sa présentation sur : «  l’importance de l’opération d’identification et de l’enrôlement des électeurs Â», le secrétaire provincial de la CENI, Gaudens MAHESHE fait savoir que contrairement aux élections passées, 4217 nouveaux centres seront opérationnels.

« â€¦ Nous avons ajoutés des nouveaux centres afin de permettre à tout le monde de participer à l’enrôlement des électeurs sans parcourir plusieurs kilomètres avant d’atteindre le centre,… Â» confie Gaudens MAHESHE

Par ailleurs, celui-ci indique que tout sera prêt pour les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans tous les territoires, mais invite toutes les parties prenantes à œuvrer pour la paix, afin que tout se passe dans un climat de sécurité.

De son côté, la vice – présidente du Bureau de Coordination de la Société, Néné BINTU , dans son exposé sur :  « les outils et les innovations contenues dans la nouvelle loi électorale  » signale neuf innovations .

Parmi les innovations celle-ci signale notamment : la prise en compte de la dimension genre pour chaque liste des candidats proposées par le parti ou regroupement politique, l’obligation de la CENI de transmettre des plis électoraux aux tribunaux,…

Dans la foulée, elle signale que ces innovations c’est aussi du fait que les cours et tribunaux peuvent se servir des dossiers lui transmis par la CENI en cas de contestation ; c’est par exemple  la publication des résultats bureau par bureau,…

Et le troisième intervenant, Paterne MURHULA, expert en loi électorale et député provincial a articulé son exposé sur : « quand et comment s’appliquent les seuils de représentativités et de recevabilités Â».

Celui-ci est entré  en détail sur la question du seuil évalué à 60%, c’est – à – dire, au niveau national, il s’agit de 500 députés, donc le parti ou regroupement politique doit avoir la possibilité d’aligner 240 candidats et au niveau provincial, avec 48 sièges, pour être admis il faudrait avoir la possibilité d’aligner 29 candidats.

Les participants à la table ronde

Acteurs politiques, ceux de la société civile, les représentants des organisations des personnes vivant avec handicap, les journalistes et certains militants des mouvements Citoyens disent être bien informés sur les réformes de la loi électorale et s’engagent à sensibiliser.

De l’autre côté,  face à toutes ces innovations, les acteurs politiques estiment que c’est l’occasion de faire des alliances avec des regroupements et partis politiques capables d’apporter une contribution importante afin de rafler des sièges estime Trish MASTAKI, acteur politique et cadre du PPRD sud Kivu.

Modestine SIFA, participante au débat, personne vivant avec handicap estime que la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI doit tenir compte de la catégorie de ces personnes, notamment de par les installations des matériels, ou encore leur représentativité.

De son côté, la Coordonnatrice de l’Association des Femmes des Médias, AFEM Julienne BASEKE remercie les partenaires pour avoir facilité l’organisation de cette activité. Pour elle, celle-ci va contribuer à pousser les habitants du Sud-Kivu à participer massivement au processus électoral.

Cependant, s’agissant des innovations contenues dans la nouvelle loi électorale, elle fustige du fait que les listes électorales qui ni tiennent pas compte de la représentativité des femmes peuvent être reçues par la CENI, mais moyennant une caution.

« … Comme d’autres organisations qui militent pour l’élection et la représentativité de la femme à la gestion, nous aurons bien voulu que les listes qui ne tiennent pas compte de l’alignement des femmes soient irrecevables. Pour elle, le paiement de la caution ne suffit pas pour contraindre des partis politiques à aligner les femmes,…» confie Julienne BASEKE

Par ailleurs, elle a invité  l’Etat congolais à prendre des mesures pour l’aboutissement heureux du processus électoral, et encourage la population à s’approprier ces élections, avec un accent particulier sur l’élection de la femme.

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