Sud-Kivu : Les participants à la table ronde organisée par AFEM sur les Violences Basées sur le Genre s’engagent dans la lutte

Les cadres de base, les représentants des associations de la société civile, les professionnels des médias s’engagent à combattre  les Violences Sexuelles et celles  Basées sur le Genre.  Un engagement prit  Ã  l’issue d’une table ronde organisée par l’Association des Femmes des Médias, AFEM en partenariat avec INTERNEWS. Une activité organisée en marge des 16 jours d’activisme contre les Violences  Basées sur le Genre.

Au cours de cette table ronde, les intervenants sont revenus sur le contenu de la Stratégie Nationale de Lutte contre les Violences Basées sur le Genre,  loi spécifique VBG, les conséquences de ces violences, les défis et actions à prendre pour lutter efficacement,…

Dans sa présentation sur le contenu de la Stratégie Nationale de Lutte contre les Violences Basées sur le Genre, maître Aimée MATABARO a fait savoir que la vision de la Stratégie est notamment d’avoir une société où aucune fille, aucun garçon est épargné de ces violences,…

Elle fait savoir que l’approche vise aussi à se rassurer que les auteurs de ces violations sont punis et que les victimes sont rétablies dans leurs droits,…

Par ailleurs, celle-ci fait savoir que l’objectif est coordonner les actions de lutte, de mobiliser le fonds, de prévenir ces violences, de renforcer l’autonomisation de la femme c’est-à-dire lui donner le pouvoir d’agir et de décider.

« â€¦La Stratégie vise aussi à renforcer la capacité du ministère du Genre dans la lutte, d’impliquer davantage les communautés dans la lutte, ce qui passe notamment par la dénonciation des cas de ces violences,… Â» confie Aimée MATABARO

Et de son côté, maître Adolphe KILOMBA dans son exposé sur les conséquences et défis dans la lutte contre ces violences signale : la grossesse forcée, l’avortement dangereux, les infections sexuellement transmissibles, …

« â€¦ Les Violences Basées sur le Genre sont aussi à la base de la dépression, du trouble de sommeil, le suicide, la dépression, le manque de liberté,… Â» confie maître Adolphe KILOMBA

Engagements des participants

A la fin de la table ronde, les participants se sont engagés à lutter contre les violences basées sur le genre, le non-respect des droits de la femme, les coutumes rétrogrades et bien d’autres violations des droits de la femme.

Pour Juvénal LUSHULE, membre du bureau de Coordination de la Société civile promet de sensibiliser sur le bénéfice du respect des droits de la femme et la lutte contre l’impunité.

De son côté, madame Bita BYANGOYI, Présidente de l’Association des Femmes malvoyantes a promis aussi de sensibiliser toutes les membres de la communauté sur l’égalité des droits, la promotion du droit de la femme, …