Sud-Kivu : Plus de trois femmes violées dans moins d’une semaine, le Gouvernement appelé à sanctionner les auteurs

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       1 année ago     575 Views     Laisser vos impressions  

Au sud Kivu, pour le mois de novembre 2022, plus des 5 cas de violences sexuelles ont été enregistrés dans les différents territoires. .   Une jeune fille de 10 ans a été violée par un jeune homme de 25 ans, le 25 novembre, toujours en cette année, pendant ce temps, une *fille de 15 ans a été victime de viol au quartier Mosala dans la commune de Kadutu.                                                                                                                            

C’est depuis 2006, que la  *loi sur les violences sexuelles a été adoptée par le Parlement et le gouvernement en République démocratique du Congo. Seize  ans après l’adoption de cette loi, la RDC et le Sud-Kivu en particulier continue à enregistrer des cas des violences sexuelles à l’égard des femmes et des filles

Dans le territoire de Mwenga , au Sud-Kivu, où une femme d’environs 40 ans a été violée jusqu’à perdre connaissance  par un groupe des jeunes dans la ville de Kamituga le 26 novembre dernier, continue de révolter les activistes des droits de l’homme.

Pourtant le législateur congolais prévoit des 5 à 20  ans de prison avec des nombreuses circonstances aggravantes  à l’égard des auteurs de ces violences sexuelles à son article 2 et 170 du code pénal.

Pistes de solution pour mettre fin aux violences sexuelles et viol

Agnès Sadiki est membre de l’Alliance stratégique, elle pense que  loi sur les violences sexuelles souffre d’une faible application.

Cette défenseure des droits des femmes souligne que la lutte est encore longue malgré quelques avancées, cependant elle craint pour la faible application de cette loi qui reste une cause de la recrudescence de viol à l’égard des femmes. 

Agnès Sadiki appelle toutes les parties prenantes à s’approprier cette lutte noble qui sauve des milliers des femmes.

Pour sa part, Astrid Mujinga coordonnatrice de CFCEM genre en action estime que la  lutte contre  *l’arrangement à l’amiable entre la famille de la victime et du bourreau, la dénonciation ferme de tout cas des violences sexuelles dans la communauté figurent parmi les stratégies de lutte contre les viols et violences sexuelles.

Astrid MUJINGA insiste sur la lutte contre l’arrangement à l’amiable

« â€¦Nous souhaitons que le Gouvernement congolais puisse non seulement faire respecter cette loi, qui passe notamment par la sanction des bourreaux de ces violences et viol envers la femme,… Â» confie Astrid MUJINGA

Par ailleurs, celle-ci insiste sur la représentation des femmes aux postes clés car seules les femmes sont capables de défendre la cause d’autres femmes au Sud Kivu.

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