Sud-Kivu : Les participants.es à la table ronde s’engagent à vulgariser l’Edit interdisant le recours à la justice populaire et dénoncer les auteurs

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       4 mois ago     304 Views     Laisser vos impressions  

Les participants.es à la table ronde inclusive des femmes sur les accusations sorcières, organisée par AFEM le 11 Décembre 2023,  s’insurgent contre l’augmentation de cas de ces accusations. Elles, ils s’engager à vulgariser l’Edit interdisant le recours  à la justice populaire à tous les niveaux (chefs de groupements, chefs de quartiers, chefs d’avenues et autres), mais aussi de dénoncer tous les auteurs de la justice populaire auprès des juridictions compétentes.

Dans leur acte d’engagement signé, des  professionnels des médias, des leaders religieux, des acteurs de la société, des autorités locales disent être prêts à sensibiliser leurs communautés sur les conséquences de la justice populaire.

Elles/ils recommandent aux médias, aux autorités et leaders de s’impliquer dans le combat. Ainsi, ils demandent à l’autorité de règlementer la création des églises, à la justice de sanctionner des auteurs des cas de justice populaire ou encore à la société civile de vulgariser cet Edit moins connus de plusieurs personnes.

« Nous demandons aux autorités  de fermer les chambres des prières et maisons d’invocation qui versent dans les dérives liées aux accusations de sorcellerie Â».  Aux autorités de protéger ceux qui dénoncent les accusations sorcières pour prévenir les représailles, mais aussi de sensibiliser toutes les couches sociales au respect des droits humains Â» recommandent les particpants.es                                                                              

Par ailleurs, ils recommandent d’’interdire la fabrication, la commercialisation et la consommation des boissons fortement alcoolisées qui sont à la base des violences dans la communauté

Dans la foulée, ces derniers demandent aux jeunes de dénoncer tous les responsables des églises de réveil qui font l’apologie de la sorcellerie et sèment la haine et la division dans la communauté.

Aux médias, ils demandent de vulgariser l’édit interdisant le recours à la justice populaire à travers des formats diversifiés (Emissions, spots, magazines), mais aussi de censurer les émissions et surtout celles qui font l’apologie de la sorcellerie

Et enfin , à la justice d’organiser des audiences foraines à caractère pédagogique pour décourager les cas de justice populaire, mais aussi de combattre l’impunité et punir les auteurs des accusations sorcières.

Signalons que cette table ronde organisée par l’Association des Femmes des Médias, AFEM avec le soutien d’Internews,  s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.

Déo CIKURU

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