Bukavu : AFEM organise un atelier de présentation et validation des résultats de recherche sur la « sextorsion »

Dans le cadre du projet « RECHERCHE SUR LA SEXTORSION » L’Association des Femmes des Médias, AFEM organise un atelier de validation de l’étude menée sur la sextorsion (en tant violence basées sur le genre), comme – une corruption basée sur le sexe-                       Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de l’évolution des droits des femmes, avec une étude menée à Bukavu, Kabare,Walungu, Kalehe et Idjwi.

Selon l’équipe de recherche d’AFEM, cette présentation vise à fiabiliser les résultats atteints grâce aux outils de recherche, mais aussi certifier l’étude comme une *étude genre du domaine des violences sexuelles et basées sur le genre.    

« L’organisation de cet atelier c’est aussi pour discuter les concepts utilisés, les approches, les bases théoriques et des outils. Enfin, nous voulons créer un cadre d’échanges et de partage sur le travail des chercheurs.es, sur les méthodologies et outils de recherche et sur les recherches féministes Â»  fait savoir Georgette NKUNZI, responsable de l’équipe de recherche

Par ailleurs, elle rappelle que la « sextorsion » un mot utilisé pour la première fois, par des femmes juges qui étaient victimes de cette violation des droits humains, fait référence à un *abus du pouvoir,  une corruption qui exige en échange le sexe.

Pour sa part, Julienne BASEKE, la coordonnatrice de l’Association des Femmes, AFEM , la sextorsion constitue un frein au *respect et à la promotion des droits de la femme.

Elle fait savoir que des femmes et filles qui résistent à cette violation, elles sont obligées soit d’abandonner, de renoncer à leurs ambitions, de se voir chasser dans le service, de se voir humilier ou encore échouer à l’école ou à l’université,…

« Nous espérons que les acteurs qui participent à ces échanges, vont chacun selon son pouvoir, son statut, sa position participer à lutter contre la *sextorsion et d’autres formes des violences sexuelles et celles basées sur le genre Â» confie Julienne BASEKE

Signalons que des chercheurs.es dans le genre, des enseignants d’université, des journalistes et acteurs de la société civile participent à cet atelier, le 22 Décembre 2023. 

Déo CIKURU