Sud-Kivu : Les participants au débat sur la rétrocession recommandent une enquête sur la gestion des fonds alloués aux ETD
Les participants à la conférence de presse sur : « la problématique de la rétrocession et son impact sur le développement des entités territoriales décentralisées ETD » recommandent la mise sur pied d’une commission de contrôle. Ils proposent une équipe des parlementaires, acteurs de la société civile et membres du gouvernement pour enquêter sur la gestion des fonds de la rétrocession. C’est à l’issue d’une conférence de presse organisée par AFEM et SYMUF avec l’appui de la Coopération Suisse.
Les animateurs des entités territoriales décentralisées, ETD sont appelés à changer leur mode de gestion des ressources afin de contribuer positivement à la gestion de la chose publique. Dans la foulée, les participants au débat proposent une gestion transparente et la constitution d’une commission de contrôle : gouvernement, assemblée provinciale et acteurs de la société civile.
Stratégies proposées lors du café de presse organisée par l’Association des Femmes des médias, AFEM, le mercredi 16 novembre 2022, avec la Synergie des Médias pour l’Union des Forces, SYMUF.
Parmi les panelistes, la présidente de l’Organisation Karibu Jeunesse Nouvelle KJN, Jolie KAMUNTU fait savoir que la question de la rétrocession reste complexe au niveau des entités alors que c’est l’unique choix pour le développement de ces dernières.
Elle ajoute que plusieurs problèmes dont la réhabilitation des certaines routes et ponts ainsi que d’autres infrastructures publiques ne sont pas aménagées alors que l’argent est perçu régulièrement par les ETD.
Présent à cette activité, le rapporteur adjoint de l’assemblée provinciale, le député BUMBU MALITE Job a fait savoir que la décentralisation reste un problème au niveau de la province, situation qui touche les ETD.
BUMBU MALITE Job signale que plusieurs plaidoyers ont été menés au profit de la gestion de la rétrocession mais le problème persiste au niveau national.
Recommandations générales des participants
Les acteurs de la société civile, les leaders et d’autres figures de la communauté présentes à l’activité recommandent notamment aux organisateurs d’organiser une tribune d’expression populaire entre différents acteurs.
Ils proposent de mettre ensemble autour d’un débat la fédération des entreprises du Congo, la société civile et le gouvernement Congolais.
Dans la foulée, ces derniers proposent des rencontres par semestres entre la société civile, l’assemblée provinciale et membres du gouvernement sur la problématique de la gestion des fonds alloués à la rétrocession.
Par ailleurs, ils proposent la création d’une commission de contrôle parlementaire sur cette question, et au ministre de la finance de mettre à la disposition des acteurs de la société civile des pièces justificatives sur la gestion des fonds de la rétrocession.
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