Sud – Kivu : Radio Okapi avec l’appui de l’ambassade de France renforce les capacités des radio communautaires sur la lutte contre la désinformation

Dans son travail de tous les jours, le journaliste est confronté à des tactiques de désinformation répandues dans la communauté, c’est pourquoi, il est appelé à avoir un esprit critique avant la diffusion de toute information car avec les nouvelles technologies, il est très facile de tromper la population.

Ces propos sont de Momar Mbengue programme-officer à la MONUSCO  Kinshasa lors d’un atelier de formation organisée par la Radio Okapi Sud Kivu avec l’appui de l’Ambassade de France.

Objectif : le renforcement opérationnel des radios communautaires, c’était le jeudi 21 mars 2024.

Il renseigne que la vérification des faits permet au journaliste de diffuser la bonne information.

Pour sa part, Mireille Muleka Mulumba, analyste aux droits de l’homme toujours à la MONUSCO Kinshasa,  tout discours de haine n’est forcement l’incitation à la haine car l’incitation à la haine c’est tout un processus et pour en parler il faut respecter le contenu d’un plan appelé « plan de Rabat »

C’est-à-dire, il faut savoir le contexte : l’historique de cette haine, le statut de l’orateur, le contenu de son discours ou message, l’ampleur de son message, l’intention de l’auteur d’une incitation à la haine et la probabilité des problèmes qu’elle peut apporter une fois entendue et suivie par un grand nombre des personnes dans la communauté.

Elle indique qu’un discours de haine contient souvent un langage péjoratif ou discriminatoire adressé à un groupe bien défini, ce dernier peut être oral parfois symbolique et peut passer par différents canaux tels que les réseaux sociaux et médias. 

« â€¦ le journaliste à travers son métier doit étudier toutes les stratégies possibles pour limiter la propagation des discours de haine étant donné qu’ils constituent un risque pour la cohésion sociale et la paix dans les communautés locales en RDC. Â» martèle Mireille Muleka analyste aux droits de l’homme à la MONUSCO Kinshasa

Les participants à ces assises disent être satisfaits de cette séance de renforcement de capacité sur la désinformation et discours de haine qui sont devenus monnaie courante dans la société avec l’avènement des nouvelles technologies.

Ils s’engagent alors à  faire leur travail avec professionnalisme pour ne pas tomber dans les discours de haine et désinformation qui gangrènent les communautés depuis plusieurs années.

Espérance WABATINGA