Bukavu : Le pôle culturel Est organise un atelier de régie lumière à l’Institut Français

Il se tient depuis le 13 décembre 2017 un atelier de régie lumière à l’institut français de Bukavu, en commune d’Ibanda. Cette formation a pour objectif de capaciter diverses personnes sur les techniques de la gestion de la lumière sur scène. Quand il y a un spectacle, les opérateurs culturels et artistes, utilisent la lumière d’une manière ou d’une autre. Certains pour faire l’ambiance et d’autres pour seulement éclairer la scène.

La lumière est un atout majeur qui a des effets positifs sur la prestation et cela à travers des choix bien définis des couleurs qui expriment les sensations scéniques.

Pour  créer  des  effets,  les régisseurs font intervenir  les  quatre  propriétés  de  la  lumière, l’intensité, la couleur, la distribution et le mouvement. A la base, l’éclairage a pour fonction de rendre les acteurs et les décors visibles aux yeux du public, mais il peut aussi permettre de créer des atmosphères et de donner un style à la production.

Pour Patrick Zézé Carbone, animateur socio-culturel et directeur du ballet renaissance Africa, RENAF, la lumière peut elle-même faire un spectacle, car selon lui, elle a actuellement pris la place du décor.

« Parfois on peut allumer une partie de la scène et assombrir l’autre, cela a une signification fixe sur le plan artistique. Pour exprimer certaines émotions les régisseurs font usage de certaines couleurs de lumières. On les verra utiliser la couleur rouge ou noir pour exprimer la mort et la lumière banche ou claire pour exprimer la joie » fait remarqué Patrick Zézé.

Plusieurs personnes désireuses de maitriser le maniement de la régie lumière et le mélange des couleurs de scène, prennent part à cette formation. Elle est dispensée par Bavon Diana, professeur de régie à l’institut national des arts de Kinshasa.

 « Nous disons merci à ceux-là qui pensent que l’art de Bukavu vaut la peine d’exister et qui continuent à aider les artistes et les opérateurs culturels à faire leur travail. Le cas de l’Institut français qui a disponibilisé son cadre pour cette fin » ajoute Patrick Zézé.

Cet atelier qui est organisé par le pôle culturel Est avec l’appui financier de l’organisation non gouvernementale Belge, Africalia, prend fin le 17 décembre 2017.

Par Musaba Proust