Sud Kivu : Les artistes appelés à maitriser les lois qui les régissent dans leur métier

Le forum culturel provincial réunissant les artistes, opérateurs culturels et les acteurs culturels étatique de la province du sud Kivu s’est tenu à Bukavu mercredi 6 mars 2024.

A cette occasion, l’artiste humoriste Espoir Bulangalire dans son exposé a démontré que plusieurs lois et textes ne favorisent pas l’évolution de la culture en RDC.

Il pense que les lois qui existent dans ce domaine devraient pousser l’état congolais à prendre des mécanismes concrets et des stratégies permettant de mettre en contact les artistes locaux et ceux de l’étranger.

Objectif : recevoir l’apport d’autres artistes venus de l’extérieur et d’autres peuples au niveau régional, provincial, national et international.

Lors de cette activité, les artistes ont précisé qu’ils continuent à travailler à perte avec les problèmes liés aux droits d’auteur et le manque d’appuis de la part de l’état congolais.

Les artistes réunis au Centre Culturel français ont demandé à l’Etat Congolais d’adopter une politique culturelle claire qui leur permettra de bien travailler en maitrisant chacun ses droits et ses devoirs.

Le grand défis aujourd’hui dans ce secteur reste la présence des lois qui ne sont pas connus et ne sont pas portées aux artistes culturels dont certains évoluent et travaillent sans maitriser ces lois qui les régissent.

Face aux problèmes et difficultés auxquels les artistes font face, ces derniers demande à l’état Congolais à travers ses services techniques d’adopter une politique culturelle favorisant le climat de travail.

Pour sa part, la SOCODA, structure de l’état dans le secteur culturel à travers son secrétaire administrateur Dismas Byamungu renseigne qu’il est déterminé à protéger les artistes dans leurs productions, surtout ceux qui sont en ordre avec l’état à travers la SOCODA.

Les artistes doivent être connus par cette société pour bénéficier de certains avantages entre autres ceux liés aux droits d’auteur et la protection des Å“uvres d’esprit.

Eliane NAMEGABE