Nord Kivu/JIF 2024 : AFEM avec l’ambassade du pays bas réunissent les parties prenantes pour réfléchir sur la situation sécuritaire des femmes à l’Est de la RDC

Posté par  Rachel Rugarabura   à  ,      1 mois ago     305 Views     Laisser vos impressions  

Est de la République démocratique du Congo demeure un proie de guerre depuis des décennies. Cette situation fait ressortir une réalité macabre sur les droits humains. Jour pour jour, ces rebelles tuent sans pitié, incendient des  champs, des maisons des voitures, violent et pillent les ressources naturelles de la RDC. Plusieurs familles restent sans abris et vivent dans situations très difficiles avec des blessures loin d’être cicatrisées.

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, JIF 2024 et de la campagne « she decides Â», avec son partenaire l’Ambassade de Pays bas, l’Association des femmes des medias, AFEM, a réuni les parties prenantes autour d’une table ronde ce 07 Mars 2023 à Goma dans la Province du Nord Kivu.

Pour Julienne Baseke, coordinatrice de l’AFEM, cette table ronde est un moment de dénoncer tout ce que les femmes traversent dans le contexte de guerre, de conflit en faisant focus sur la santé sexuelle et reproductive. Elle dénonce le fait que les belligérants se battent sur le corps des femmes. Ce qui constitue une dépossession des femmes de leur être, de leur humanité.

« Par cette table ronde, nous voulons échanger, réfléchir, dénoncer sur toutes les violences dont les femmes sont victimes dans le contexte de guerre et de conflits. Nous rappelons aussi l’engagement de l’Association des Femmes des Medias, AFEM, dans la promotion de l’égalité de genre et l’autonomisation multi directionnelle des femmes comme gage de la paix et du développement durables… Â»

Elle ajoute : « C’est une occasion de mobiliser et donner des recommandations en faveur des droits de femmes au Nord-Kivu notamment les droits en santé sexuelle et reproductive. Â»

Les victimes de ces atrocités qui ont pris part à cette activité ce sont senties libres de témoigner sur le calvaire qu’elles traversent dans les camps de réfugiés. Et d’autres de la façon dont elles sont arrivées à trouver un abri, a se remettre sur pieds après avoir subit toutes sortes des violences par des rebelles.

Michiel SMET, 1er secrétaire de l’Ambassade de Pays bas et chef de bureau de liaison Goma a fait savoir qu’il  est heureux de pouvoir soutenir cette initiative pour marquer la journée internationale de la femme car investir dans les femmes c’est accélérer le progrès comme le dit le thème. Il a fait savoir qu’en RDC le Pays bas investi dans la santé reproductive et les opportunités des femmes dans la Société et donne une importance à l’équité du genre car il faut mobiliser tous les talents pour bâtir un avenir juste et prospère. Femme comme catalyser pour la paix, l’économie accroîtra.  

Plusieurs recommandations ont été formulées par les survivantes elles mêmes, les responsables des différentes organisations des droits humains qui étaient presant.es a cette activité. Ces braves femmes et hommes qui vivent de leurs familles, dans des bâches dans le camps de refugié.es meurent d’envie de rentrer chez eux et de continuer a vivre normalement. Ils demandent aux parties prenantes de trouver une solution durable a cette situation qui insécurisent des milliers des personnes.

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