RDC : L’arsenal juridique bientôt enrichi par la loi portant prévention et répression des violences basées sur le genre
Après trois jours d’intenses travaux, les organisations de la Société civile et le Bureau de la Conseillère Spéciale du chef de l’Etat en matière du genre, violences sexuelles viennent de se mettre d’accord sur un avant-projet de loi pour lutter contre les violences. Du 02 au 04 Août à Kinshasa, ces acteurs ont analysé des différentes initiatives législatives par des experts moyennant certains amendements. Ainsi, ces derniers se félicitent de ce nouvel instrument juridique pour prévenir et réprimer les violences basées sur le genre, qui parmi les prochaines figurent sa relecture, la remise au Ministère de la justice, la séance d’explication aux députés,…
Un motif de satisfaction pour le ministre de la justice qui portera cet avant-projet de loi. Madame Pélagie Ebeka est directrice de Cabinet au ministère de la justice encourage tous les participants à ces travaux.
« …Je voudrais nous encourager tous, nous encourageons aussi toutes organisations de la société civile ,Alliance stratégique de plaidoyer du Sud-Kivu, Sofepadi et Journaliste pour les Droits Humains qui ont travaillé à oser travailler dans ce domaine des violences basées sur le genre à y travailler sérieusement au delà des discours… » contente Pélagie Ebeka
Pour elle, prendre la décision de proposer un texte de loi c’est un acte que nous considérons vraiment comme un acte de bravoure qu’il faut vraiment féliciter.
Dans la foulée, elle félicite Madame la conseillère du Chef de l’Etat pour sa disponibilité et pour l’esprit de partenariat et de disponibilité qui l’a animé et qui a fait à d’aujourd’hui nous aboutissons à un texte harmonisé qui est parti de plusieurs initiatives, mais grâce à sa coordination elle a pu permettre que nous ayons ce texte harmonisé.
Ce texte constituera un motif de fierté pour la République, car très peu de pays ont eu à légiférer sur les violences basées sur le genre* signale-t-elle
Implication des députés nationaux pour l’aboutissement du processus du vote à la publication dans le journal officiel
Le Président de la commission permanente des droits de l’homme à l’Assemblée Nationale, Simon Moligi fait savoir qu’il s’implique déjà au niveau des travaux qui sont en cours.
Il signale que ces travaux ne concernent pas encore les parlementaires, mais ils ont pensé que c’était que dès le départ, qu’ils puissent échanger afin de ne pas être surpris de recevoir un texte qu’ils ne comprennent pas.
« …Moi je suis très impliqué personnellement au nom de notre commission dans cet atelier et après je vais être impliqué dans la sensibilisation au niveau des autres députés pour que nous puissions recevoir cette loi et la déclarer recevable et je m’appliquerai au niveau de la conférence des présidents pour que cette matière soit inscrite rapidement au calendrier et aussi qu’elle soit inscrite à une plénière… » promet Simon Moligi
A travers AFEM, cet élu lance ce message : « …. je pense que nous n’avancerons pas si nous n’accordons pas une attention particulière sur la situation que traverse nos mamans,… »
Parmi les étapes figurent la relecture du texte par la commission ad hoc, la cérémonie de remise de l’avant-projet de loi au Ministère de la justice par le bureau de la Conseillère Spéciale du Chef de l’État en charge des questions des VSBG, la séance d’explications aux députés nationaux avant la session de septembre envie de les sensibiliser ainsi que des actions de plaidoyer pour l’aboutissement heureux du processus.
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