Sud-Kivu : Jack Light Nishuli : Je ne me plains pas en chantant le gospel

Posté par  Mama_Radio   à       6 années ago     1316 Views     Laisser vos impressions  

Jack Light Nyota Nishuli est une jeune chanteuse passionnée du gospel issue d’une famille chrétienne et amoureuse de la musique. Elle se lance dans le monde musical à Bukavu, chef-lieu de son Sud-Kivu natal, dès le bas âge par conviction et par appelle de Dieu dit-elle, pour le servir et l’adorer de façon intense. A côté du reggae, son style de prédilection, elle mélange Pop, RNB, folklore, afrobeat et Jazz.

A huit ans, chanter devient pour elle un divertissement, avant de se rendre compte qu’elle était détentrice d’un talent de chanteuse et qu’il fallait s’en servir pour évangéliser.

A 12 ans, après avoir été baptisée, sa vision de la musique change et preste pour la première fois toute seule dans un concert organisé par son groupe. Juste après, elle intègre la chorale la victoire de l’église Philadelphie dans laquelle elle fait cinq ans et puis Chojeufi de la même église en 2016.

En 2012 elle remporte le concours des artistes chanteuses du gospel Phila super star organisé par l’église protestante Philadelphie de Bukavu. Elle vient de sortir son premier single intitulé, Na lingi yo en collaboration avec Elie Kabangira.

Pour Jack Light, sans la musique sa vie serait monotone car elle représente toute son existence et constitue un moyen de communication par lequel diffuser divers messages positifs au profit de la communauté.

« J’utilise et j’utiliserai toujours ma voix pour lutter contre la misère qui frappe mon pays et toute  l’Afrique. Pas seulement me limiter à chanter, mais également faire quelque chose qui va graver mon nom dans la mémoire de ma communauté, car servir Dieu c’est aussi aider les autres » s’exprime-t-elle.

La musique lui permet d’être confiante et de rencontrer d’autres personnes avec lesquelles partager les expériences tout en se faisant des nouvelles connaissances. Selon Jack Light, chanter construit également le respect, rend à un certain moment populaire et fait d’elle une source d’inspiration et un exemple pour d’autres personnes.

« Je ne peux en aucune circonstance envisager de faire la musique profane. Je n’y ai jamais pensé d’autant plus que je me plains de rien en chantant le gospel » rassure-t-elle.

Elle participe pour le moment à un concours, the best gospel voice 2017, organisé par African talents center, et dont on dispute le quart de finale  le dimanche 25 novembre 2017 à Kampala, dans la capitale Ougandaise.

Par Musaba Proust

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