Sud-Kivu : L’humoriste Joyeux Bin Kabodjo compte dévoiler son journal intime
Journal intime est le nom d’un spectacle qui sera joué au collège Alfajiri le samedi 23 décembre 2017. Son auteur n’est autre que le jeune comédien Joyeux Bin Kabodjo. Spectacle qu’il avait déjà présenté vers la fin du mois de septembre au public Bukavien à l’institut français de Bukavu. Il dit vouloir  remonter sur scène dans un espace vaste pour rejouer le même numéro sur demande de plusieurs personnes qui admirent son art.
L’humour commence à s’imposer dans la ville de Bukavu comme art à part entière. Méconnu du grand public il y a quelques années, les productions de cette comédie qui se fait en langue française attirent plus d’un amoureux de la culture.
Joyeux Bin Kabodjo est un humoriste en résidence à l’institut français de Bukavu, en même temps animateur de club de comédie de cet institut. Avant son voyage à Ouagadougou au Burkina Faso pour représenter la RDC au festival nuits internationales de la plaisanterie, il avait promis de produire à son retour un spectacle pouvant drainer un public énorme.
Pour lui, « Journal intime » est loin d’être un simple spectacle, c’est beaucoup plus  un engagement sous forme d’un projet qui s’inscrit dans le cadre de promouvoir les jeunes humoristes, en ce moment ceux de l’école secondaire.
« Dans le cadre d’initier et intégrer les jeunes dans cet art, l’ouverture des rideaux sera assuré par les nouveaux talents, des élèves dont trois jeunes filles humoristes repérés dans différentes écoles secondaires de la place après audition » fait savoir Bin Kabodjo.
Ce spectacle peint les décalages entre le monde des idées dans lesquels les jeunes se plongent en voulant revivre dans la vie normale, ce qu’ils voient dans le cinéma. Et s’adresse selon lui, en premier lieu au public estudiantin et intellectuel.
« Plusieurs personnes et surtout les adolescents ont tendance de défalquer la vie occidentale. Ils veulent amener ce qui est dans les livres dans une vie réelle. Nous voulons démontrer que si dans le film, on embrasse les inconnus, dans la vraie vie on se mari. Si dans le journal on se limite à faire des rêves mais dans la vraie vie on agit » ajoute-t-il.
Il ajoute que cette production permettra d’organiser un diner avec des orphelins et démunis à travers l’accompagnement de ses partenaires.
Par Musaba Proust
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