Bagira : La société civile alerte sur une probable disparition des maisons suite aux éboulements, cas du Lycée NYAKAVOGO
Dans la commune de Bagira, plusieurs maisons risquent de disparaitre à cause des éboulements signalés dans cette partie de la ville de Bukavu.
Parmi les maisons en danger le lycée NYAKAVOGO envahi suite aux éboulements de terre à répétition enregistrés dans cette contrée où est située cette institution d’enseignement, fait savoir la société civile locale.
Plusieurs ménages risquent de rester sans abris, car ce site constitue un problème qui peut être source d’une catastrophe naturelle si rien n’est fait dans l’urgence.
Le président de la Société Civile noyau communal de BAGIRA, Prince CHENTWALI,
qui alerte la population et les autorités locales renseigne que des cas éboulements sont signalés à cet endroit au risque d’emporter des maisons et cette grande école le lycée NYAKAVOGO sur avenue marché NKUNDA
Celui-ci signale aussi que plusieurs maisons ont été détruites déjà dont la chapelle de l’Eglise Sainte Montagne et la maison d’habitation d’un pasteur.
Plusieurs autres maisons sont en danger, car lors des fortes pluies, la ville de Bukavu risquera de déplorer des pertes en vies humaines et des dégâts matériels si rien n’est fait dans l’urgence.
« ….Nous invitons les autorités à s’impliquer pour trouver solution à ces problèmes d’éboulements. Le Lycée NYAKAVOGO mérite d’être protégé, car il contribue beaucoup à la formation du peuple Congolais. C’est aussi à l’autorité de voir, comment s’impliquer pour la problématique des maisons d’habitation construites sur des sites impropres,… » confie Prince CHENTWALI,
Ce qui fait peur, le site est toujours habité par des citoyens qui mettent leur vie en danger aussi parce que la politique ne s’implique pas pour épargner Bukavu du danger.
Cette partie de la commune de BAGIRA connait cette situation d’éboulement depuis plusieurs années. Le premier cas s’est produit en 1996 lorsqu’une partie du versant du terrain NYAKAVOGO s’était effondrée. Plusieurs maisons ont été détruites et la route BAGIRA – KABARE coupée en deux.
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