Grand reportage sur l’écroulement des maisons dans la ville de Bukavu, quid du non-respect des normes de construction

Les mauvaises constructions dans différentes avenues de la ville de Bukavu exposent les vies humaines. Des écroulements des maisons entraînent non seulement des pertes matérielles, mais aussi humaines.

Des observateurs sur des questions de construction fustigent du fait que, certaines personnes contentent de construire sans associer les ingénieurs qui en principe doivent faire l’étude du sol pour comprendre par la suite les types des maisons adaptées pour ce sol. Ces mêmes ingénieurs devraient aussi réfléchir sur les types des matériaux à utiliser pour la parcelle.

Pour l’ingénieur Isaac MUSHIARHAMINA pense qu’en matière de construction, des restrictions majeures doivent être observées pour préserver des vies humaines et des dégâts matériels énormes.

Une certaine opinion remet en cause le comportement des responsables des services techniques de l’Etat qui devrait faire respecter la loi en matière de construction et préserver les vies humaines.

Et Christian MUDERWA, ingénieur, Directeur technique de l’entreprise AGEC fait savoir qu’il y a plusieurs conséquences qui découlent du non-respect des normes de construction à la base des dégâts humains et matériels dans la ville de Bukavu en particulier, et dans la province du Sud-Kivu en général.

Pour lui, ces dégâts se manifestent sur le plan technique que socioéconomique.

De son côté, l’architecte Jean Pierre BASEDEKE appelle les habitants du Sud-Kivu à faire l’analyse du sol, de la structure de la maison, étude du site, la qualité et la quantité des matériaux à utiliser lors de la construction.

Il conseille aussi des habitants d’éviter à recourir aux expertises inappropriées ou improvisées et de respecter les normes des génies civils avant toute construction.

Pour sa part, le Président urbain de la société civile du Sud-Kivu, Alain SHINDANO invite les habitants à recourir aux ingénieurs lors de la construction de leurs maisons.

Pour l’équipe de la réalisation du magazine, présentation : Jean Corneille MURHULA