Journée Internationale de la femme/ Mme Jolly Kamuntu : beaucoup reste à faire pour le respect des droits de la femme

La Journée Internationale de la Femme est célébrée chaque le 08 Mars de l’année. Madame Jolly Kamuntu, Présidente de Karibu Jeunesse Nouvelle, KJN estime qu’il faut encore plusieurs efforts pour faire respecter les droits de la femme, mais aussi les lois nationales et internationales qui promeuvent la femme. Elle salue certaines avancées observées dans la représentativité des femmes à la gestion, bien que la RDC est loin de respecter la Constitution. Elle invite l’homme et la femme à travailler davantage ensemble, car l’homme n’est pas adversaire de la femme.

La journée internationale de la femme est célébrée le 08 mars de chaque année, cela dans l’objectif de saluer le courage de la femme dans différents domaines de la vie.

Cette journée est célébrée alors que les femmes au Sud – Kivu font encore face à plusieurs défis qui bloquent leur participation dans la gestion de la chose publique.

Le nombre des femmes au poste de décision reste minime, malgré  la constitution de la RDC, qui prévoit une participation des femmes à hauteur de 30% dans le gouvernement et autres instances.

Plusieurs luttes ont été menées par les organisations féminines au niveau national et provincial pour amener le gouvernement à intégrer les femmes aux postes de décision.

Actuellement les violences domestiques et sexuelles restent un problème d’actualité dans différents territoires de la province du Sud – Kivu jusqu’à considérer la femme comme un objet.

Pour la présidente de Karibu Jeunesse Nouvelle KJN, Jolly KAMUNTU, des efforts ont été menées par les femmes, mais un grand défi auquel fait face cette dernière reste les coutumes rétrogrades, le non-respect des textes et l’impunité.

Elle fait savoir que les hommes doivent conjuguer des efforts au côté des femmes afin de vivre dans un monde où les femmes jouissent de leurs droits que les hommes.

Jolly KAMUNTU ajoute aussi que l’éducation sur l’égalité homme – femme et la lutte contre les violences basées sur le genre devrait commencer en famille afin d’amener les parents à apprendre aux enfants filles et garçons pour qu’ils aient la même chance.