KAVUMU : Les participants à la table ronde du Consortium AFEM-KJN-FMP-SOS IJM s’engagent à combattre les violences domestiques.

Organisée par le Centre Carter via le consortium AFEM KJN FMP SOS IJM, les participants à la table ronde s’engagent à lutter contre les violences domestiques observées dans les ménages dans le territoire de Kabare, à Kavumu. Ils fustigent le fait qu’un bon nombre des violences que subissent les  femmes  dans le foyer sont causées par l’inégalité entre l’homme et la femme dans le mariage, ou encore ce manque du mariage civil. Cette activité rentre dans le cadre du projet « Voix et Leadership des Femmes, VLF » financé par les Affaires Mondiales Canada et exécuté par le Centre Carter.       

Après identification des certains cas des violences domestiques : injures, des coups et blessures, des participants se sont mis d’accord du fait que le mariage civil sécurise le ménage,  car en cas de désaccord ou de divorce, il permet au partenaire d’être dédommagé par son conjoint, entre autres, pour ceux et celles qui ont opté pour le régime universel des biens. 

Face à ces avantages du mariage civil et au vu de recrudescence des cas des violences domestiques, les participants s’engagent chacun selon sa casquette à sensibiliser sur la lutte contre ces violences, de vulgariser le code de la famille et d’autres lois relatives aux mariages.

Engagements des participants à la table ronde.

Le Procureur de la République, Jean Baptiste YUMBA promet de sensibiliser son entourage sur l’importance du mariage civil et sanctionner les auteurs des infractions des violences sexuelles.

Par ailleurs, celui-ci s’engage aussi à décourager des cas des arrangements à l’amiable en matière des violences sexuelles et celles basées sur le genre. Aussi, il promet de sensibiliser les couples et célibataire à contracter le mariage civil.

De son côté, Gilbert BIREGE représentant religieux promet de sensibiliser les fidèles sur les conséquences de manque du mariage civil dans des communautés.

« Nous avons compris beaucoup de jeunes ignorent le code de la famille sur le mariage, mais aussi les lois qui garantissent l’harmonie en famille des relations entre l’homme et la femme dans le ménage. » promet Gilbert BIREGE

Pour sa part, Agnès SADIKI, membre de l’équipe qui accompagne le projet de prime à bord, estime d’abord que toute la communauté doit combattre les violences conjugales.

Celle-ci promet de sensibiliser aussi son entourage sur les violences domestiques, la majorité des victimes étant des femmes et filles ; une situation qui freine son épanouissement.

Pour Nyota KALIGWE pour le compte du sous-village de Kahigwa promet de sensibiliser les femmes su les conséquences des injures publiques à l’encontre de leurs enfants.  

Quant au secrétaire d’une des chefferies de Kabare, Paulin MAPENDANO promet de sensibiliser tous les chefs des villages sur l’importance du mariage civil et les cadres de base.

« Nous avons compris qu’il est important de sensibiliser toutes les couches de la population sur les avantages du mariage civil, et montrer aussi les conséquences des violences domestiques sur l’harmonie de la famille et par ricochet le développement de la famille » confie Paulin MAPENDANO

De son côté, le secrétaire de groupement de Bughore Marcellin MATABARO s’engage à sensibiliser les membres de la communauté sur l’importance du mariage du civil.

Tous les participants restent d’avis que l’inégalité entre homme et femme est nourrie par des coutumes rétrogrades, mais aussi par la mauvaise interprétation de la loi.

Déo CIKURU