Sud kivu: A quand le Projet d’extension de la ville de Bukavu !

Plusieurs personnes se posent la question sur le projet d’extension de la ville de Bukavu. Ce projet annonçait, il y a plus d’une année reste toujours attendus et plus d’une personne parle même d’un projet mort-né. Un retard décrié par plusieurs observateurs, qui constatent de plus en plus la saturation de la ville, favorisée notamment par des constructions anarchiques exposant des vies humaines aux dangers.

C’est sous le règne du gouverneur Marcellin Cishambo que le projet d’élargissement de la ville de Bukavu se fait entendre. Dès lors plusieurs montures de projet ont été présentées. Des sites ont été ciblés, Kashusha, sur la route qui mène vers Miti, Nyantende et bien d’autres sites ciblés dans la province du Sud Kivu.

Certains de ces sites sont à problème et des dossiers seraient même déposés en justice.Actuellement on parle du projet Kashusha 1, 2 et 3 alors qu’aucun d’eux n’a déjà été amorcé.

Selon notre source, l’idée d’élargir la ville de Bukavu serait partie dans le sens de désengorger la ville confrontée actuellement à plusieurs problèmes urbanistiques dont les constructions anarchiques sur des sites impropres suite à l’exode rural.

Pendant cette saison pluvieuse, d’énormes cas d’éboulement de terre ont été enregistrés dans la ville de Bukavu et qui ont été à l’origine de morts d’homme.

Dans un espace d’une semaine, plus de 15 personnes ont péri dans ces éboulements.Les autorités peinent à expliquer la lenteur dans l’exécution de ces projets salutaires pour la communauté.

Le chef de Division de l’urbanisme dans la province du Sud Kivu, rassure que ces projets sont en cours.

Celui-ci estime que pour élargir la ville de Bukavu, plusieurs préalables devront être posés, notamment la construction des routes, hôpitaux, écoles et Eglises pour rendre ces sites vivables.

Une certaine opinion croit savoir que tant que ce projet aussi important pour la communauté ne sera pas matérialisé, la problématique des constructions anarchiques sera toujours d’actualité. Ainsi les cas de perte en vies humaines seront toujours incalculables.