Sud Kivu : AFEM condamne et alerte sur la persistance des menaces du journaliste Byobe Malenga

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       3 années ago     642 Views     Laisser vos impressions  

L’Association des Femmes des Médias, AFEM, condamne des menaces des journalistes  et atteintes à la liberté de la presse. Le dernier cas en date, est celui du journaliste Byombe Malenga, correspondant de BBC, qui subit des menaces de mort liées à sa profession de professionnel des médias.  Cette organisation fait savoir que ces attaques et intimidations ne permettent pas à ces derniers de mieux faire leur  travail d’informer, de divertir et d’éduquer.

AFEM alerte et dénonce  un autre cas d’atteinte à  la liberté de la presse, celui de Byobe Malenga, qui fait le gros de ses couvertures médiatiques dans les territoires de Fizi, Baraka et d’autres coins de la province du Sud Kivu. Celui-ci est victime des menaces des hommes en armes depuis le  27 septembre à ce jour.

Certaines  sources renseignent que trois  hommes armés sont arrivés à la station de sa radio et ont pris par force le téléphone et le Motorola en demandant où serait le directeur.  

La même nuit certains de ces voisins ont témoigné avoir vu  quatre hommes armés bousculés le portail de la résidence du directeur de la Radio.

Nous AFEM dénonçons cette menace qui pèse sur la sécurité du journaliste Byobe Malenga et  appelle des autorités de la ville de Baraka pour la protection des journalistes et des activistes des droits humains.

Byombe Malenga a déjà alerté les autorités de Baraka. AFEM interpelle aussi ces autorités de l’armée et la police de jouer chacun son rôle.  

Contactée au téléphone,  la victime fait savoir qu’elle a quitté son milieu de travail pour une destination inconnue, en attendant que sa sécurité soit garantie.

« Chaque semaine, je reçois des messages des menaces de mort dans mon portable. Je crains pour ma sécurité. Il y a des groupes armés Burundais qui m’envoient aussi des messages de mort et disent qu’ils sont à ma recherche Â» signale Byobe Malenga

AFEM demande aux autorités tant politiques, militaires, des défenseurs des droits humains et acteurs de s’impliquer pour sécuriser ce chevalier de la plume, qui est en danger et ne peut plus travailler.

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