Sud Kivu : Le mauvais état des routes de desserte agricole freine le développement des territoires
Plusieurs territoires de la province du Sud Kivu connaissent le problème de dégradation très avancée des routes de desserte agricole. C’est le cas des routes dans les territoires de Shabunda, Mwenga, Fizi et vers Bunyakiri – Kalonge en territoire de Kalehe ainsi que d’autres coins de la province. Dans ces parties, il est difficile pour les paysans qui produisent de faire transporter leurs produits vers la ville de Bukavu et d’autres centres de commercialisation.
Cette situation amène les paysans à vivre dans une situation de misère, car ils produisent, mais ne peuvent pas jouir des produits de leur champ faute de moyen.
Ce problème est observé dans les territoires pendant la saison de pluie où les routes sont jonchées des nids des poules et des bourbiers, difficile donc pour les véhicules de quitter les territoires vers la ville.
Cette situation est signalée alors que la ville de Bukavu dépend en majorité des territoires sur le plan alimentaire.
Dégradation des routes dans certains axes des territoires
A titre d’exemple, sur l’axe Miti – Bunyakiri – Hombo, les ponts ont été emportés par les eaux de pluie et la situation demeure grave à Bulambika où la route est coupée en deux provoquant la rupture entre deux entités.
Cette partie du Sud Kivu ravitaillent la ville de Bukavu en manioc et huile de palme, mais à cause du mauvais état des routes, ces denrées alimentaires atteignent difficilement le chef-lieu de la province du Sud Kivu
L’axe Nyangezi Ngomo, les habitants atteignent Uvira après plusieurs jours, à cause du mauvais état de la route, mais aussi aux éboulements, qui perturbent le transport. Un peu plus loin sur l’axe Fizi, les transporteurs se plaignent du mauvais état de la route source d’accident de la circulation.
Pistes de solution
Didier Kitumaini, Président de la société civile sous noyau de Bunyakiri dénonce cette situation et appelle à la responsabilité de l’Etat
« La route est permet le développement d’un milieu. Avec le mauvais état des routes, c’est difficile pour les paysans de venir vendre leurs produits en ville. Nous invitons nos autorités à privilégier la réhabilitation et la construction des routes, surtout de desserte agricole » confie Didier Kitumaini
De son côté, le Président provincial de la Nouvelle Dynamique de la Société civile Nicolas Lubala estime que le gouvernement provincial à travers les ministères des infrastructures et de l’agriculture devrait se mettre ensemble pour adopter des stratégies efficaces, qui peuvent permettre de booster le développement de la province.
« Le bon état des routes de desserte agricole peut faciliter la commercialisation des produits agricoles ainsi permettre aux paysans et d’autres personnes d’avoir l’argent pour répondre à leurs besoins » fait savoir Nicolas Lubala
Celui-ci appelle à la prise de conscience des toutes les parties prenantes pour que la province ne reste pas dépendante d’autres provinces et pays voisins.
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