Sud kivu/ Uvira : Environs cinq cents mètres des routes seront réhabilités grâce au projet « Maji ya amani » .
Les véhicules et autres engins arriveront désormais au site de formation du camp militaire de Luberizi dans la plaine de la Ruzizi en territoire d’Uvira, les travaux de réhabilitation ont été lancés le mardi 18 août 2020 grâce au financement de l’Ambassade de pays bas à travers le projet « Maji ya amani ».
Cette route d’environ 5 kilomètres facilitera la liaison entre le centre de Luberizi et le site de formation militaire ainsi qu’à la coopérative agricole de Luberizi, à en croire nos sources.
Le chef de bureau de l’organisation Search for common ground/Sud Kivu, Gervais Kofi Yao souligne que cette activité vise la cohésion sociale entre les civiles et les forces de sécurité pour une cohabitation pacifique dans la Plaine de la Ruzizi.
« Au-delà de la réalisation physique, nous avons aussi des résultats pour le compte de la cohésion sociale. Bientôt des civils et militaires seront ensemble pour travailler dans la réhabilitation de cette route. Alors, il y aura un rapport humain, un grand rapprochement entre ces deux couches grâce à ce projet » confie Gervais Kofi Yao
Après la pause de la première pierre, le ministre provincial de l’intérieure, sécurité et décentralisation a également visité d’autres projet d’adduction d’eau installé grace au projet « Maji ya amani » et qui dessert la population en de Mutarule en eau potable. Lwabanji Lwasi Ngabo promet un appui du gouvernement provincial en vue de la réussite de ce projet.
« Ce projet est une grande opportunité pour le développement de cette entité. Nous allons appuyer ce projet. Cette eau qui a été drainée à partir des montagnes, sert maintenant pour l’irrigation et autres besoins des ménages » indique Lwabanji Lwasi Ngabo
Les habitants de cette partie de la province sont donc appelés à s’approprier ce projet pour le développement communautaire de leur entité et bannir la haine et autres préjugés. Plusieurs personnalités ont pris part à cette activité, entre autres l’administrateur du territoire d’Uvira.
Ce projet est mis en œuvre en consortium par des organisations IRC, ZOA et Search for common ground en République démocratique du Congo.
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