Spécial magazine sur les droits humains : «Des violences conjugales à la mort, les femmes appelées à dénoncer »

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       6 mois ago     572 Views     Laisser vos impressions  

Les violences conjugales de plus en plus signalées dans plusieurs foyers dans la province du Sud-Kivu : tortures, blessures, injures, interdiction de travailler,…Certains époux sont accusés être auteurs et malheureusement pas sanctionnés fustigent les activistes des droits humains.

L’Association des Femmes des Médias, AFEM via le projet « femmes au phone Â» a documenté pour la ville de Bukavu 6 cas de viol et violences sexuelles dont 5 mineurs, 7 violences physiques en juillet 2022.

En septembre 2021, cette structure fait état de 879 cas des violences sexuelles et basées sur le genre, les auteurs présumés sont à majorité des militaires et policiers, des parents et enseignants,…

« En 2022 à Minova en territoire de Kalehe, Anne-Marie Buhoro, activiste des droits humains avait été tuée par balles par son mari, un capitain des forces armées de la RDC, après une incompréhension Â» fustige des défenseurs des droits humains

A Bukavu, une femme a été tuée, le 24 octobre 2023, par son mari, militaire des FARDC au Camp SAIO dans le quartier Nyalukemba.

Ledoux NKUNZIMWAMI, acteur de la société civile déplore des cas des violences conjugales. Pour lui, dans certains cas, ces violences qui font des morts laissent maintenant des enfants orphelins.

Par ailleurs, le professeur Adolphe KILOMBA, avocat,  fait savoir que en termes des dispositions, la loi réprimande les violences conjugales à travers différents articles du code pénal congolais.

« Comme l’article 174 P, de l’intimidation et la stigmatisation basées sur le genre, qui stipule que tout acte d’harcèlement ou de menace commis intentionnellement à l’encontre d’une personne est punie d’une servitude principale de 6 à 24 mois et d’une amande de 500.000 à 1.000.000 de francs congolais Â» signale Adolphe KILOMBA

Pour sa part, le premier président de la cour militaire de garnison du Sud-Kivu, le colonel Innocent MAHEMBE SANGALA fait savoir que la justice militaire organise des procès en chambre foraine lorsque des cas de meurtre ou d’assassinat signalés dans les communautés.

Et face à cette problématique, pour sa part, maître Zozo SAKALI estime que les hommes avertis ne doivent pas être auteurs des coups et blessures à l’egard de leurs femmes qui sont leurs partenaires directs.

« Les hommes doivent collaborer avec leurs épouses en cas de problème. Il invite les femmes à bien collaborer avec leurs  maris dans chaque situation dans l’objectif d’éviter des cas d’irréparables qui choque la communauté Â» conseille Zozo SAKALI

De son côté, Moro TUBIBU, animateur au groupe JEREMIE demande aux femmes de dénoncer les cas des violences conjugales dont elles sont victimes avant que ces dernières n’entrainent pas la mort.

Par ailleurs, il estime que pour réduire les cas des violences conjugales, il faut une éducation adaptée au niveau des familles sur le respect des droits de la femme, la vulgarisation des lois qui promeuvent les droits de la femme,…

Pour l’équipe de la réalisation du magazine, présentation :

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