Sud – Kivu / Kalehe : Les hommes s’approprient la mise en pratique de la masculinité positive au vue de ses multiples avantages.

Les hommes s’engagent à appliquer la masculinité positive et aider leurs épouses à réaliser certaines tâches ménagères pour l’équilibre et le bien-être de leurs familles dans le territoire de Kalehe.

Ces engagements ont été pris à l’issu de deux conférences sur les avantages de la masculinité positive organisées par l’Association des Femmes des Médias AFEM dans les aires de santé de Ihusi et Kasheke dans le territoire de Kalehe.

Lors de ces conférences qui ont réuni les hommes, les discussions ont tourné autour de la compréhension du concept masculinité positive et ses avantages sur l’évolution des ménages.

Pour AFEM qui a conduit les deux conférences, la masculinité positive produit plusieurs avantages dans les couples notamment la collaboration entre les membres de la famille, le développement et la réduction des violences sexuelles et basées sur le genre.

« A travers ces conférences, nous voulons faire comprendre aux hommes que l’utilisation de la masculinité positive et la lutte contre les VSBG le concerne en premier plan car en majorité, ils sont cités comme auteur de cet acte qui rend la femme vulnérable. Â» fait savoir Cikuru Mihigo, animateur chez AFEM

De leurs côtés, les participants ont reconnu les avantages qu’offre la masculinité positive une fois qu’elle est bien pratiquée dans le ménage et ont promis de la mettre en pratique pour l’épanouissement de leurs foyers.

Bitakuya Amuli Jeph, infirmier à Kalehe s’exprime : « D’abord je tiens à remercier les organisateurs de la conférence sur les avantages de la masculinité positive. Je vivais pendant longtemps dans l’ignorance car je prenais ma femme comme esclave et même si j’ai le temps je ne pouvais pas aider ma femme à faire les travaux ménagers. Alors les conséquences étaient que j’étais très problématique car chaque fois que j’arrive à la maison et je trouve que la femme n’a pas fait ce que je voulais qu’elle face s’était un problème. Pour moi, la femme pouvait prendre toute une journée en train de travailler et moi à la recherche de la bière avec mes amis. Comme infirmier, je savais que c’était suffisant pour moi d’aller au travail et tout ce qui reste c’est à la femme de le faire. Â»

Signalons que ces conférences ont été tenues dans 2 aires de santé de Kalehe dont Ihusi, et Kasheke et rentre dans le cadre du projet de « prévention et lutte contre les VSBG par l’implémentation de l’approche SASA Together et la campagne Tamar dans la province du Sud – Kivu» appuyées financièrement par NCA.

Rédaction