Sud Kivu/ Katana : Des autorités s’engagent à lutter contre les violences domestiques

Les autorités du groupement de  Katana, s’engagent à lutter et à vulgariser les lois congolaises, qui luttent contre les violences sexuelles.  A l’issue d’une émission, ces dernières fustigent du fait que ces violences freinent l’épanouissement de la femme, et sont à la base même du décès des femmes et bien d’autres conséquences dans la famille puis société.                              Cette activité s’inscrit  dans le cadre du projet MSDA exécuté par AFEM sous le financement d’USAID à travers Internews.

Les autorités locales du groupement de katana en territoire de Kabare s’engagent lutter contre les violences domestiques et à vulgariser la loi réprimant  ces pratiques.

C’était à l’issue d’une émission organisée par le Radio club de Mama Radio à Katana sur les conséquences des violences domestiques.

Cinq intervenants ont édifié la population sur les Conséquences des violences domestiques sous leurs formes et qui conduisent aux désastres.

Par définition, ces intervenants ont fait savoir qu’il y a violence domestique lorsqu’une personne essaie de contrôler ou d’exercer un pouvoir sur son partenaire dans une relation intime.

Ils ont signalé qu’il peut s’agir d’abus physiques, psychologiques, sexuels ou financiers. Dans la majorité des cas, ils sont exercés par des hommes et subis par des femmes. Toute femme peut être victime et elle peut se produire dans tout foyer. Il peut y avoir des signaux d’alerte indiquant que votre relation est abusive.

Ces derniers ont fait savoir que ces violences ont plusieurs conséquences, notamment  c’est le cas de suicide de l’un des conjoints, les maladies cardiovasculaires, l’abandon familial, la déscolarisation des enfants la non réalisation des projets,…

Pour Maître Ali Ngabo Mugaruka, avocat près la cour d’appel Sud-Kivu, les violences domestiques sont punissables par loi d’où les conjoints doivent éviter cette pratique.