Bukavu: L’espace culturel kwetu art peut reprendre ses activités dans le respect de la loi régissant le tapage diurne et nocturne

C’est ce qui ressort de l’audience que le Gouverneur de Province Théo Ngwabidje Kasi a accordée à la représentante de la Coopération suisse à Bukavu, Denise LUETHI CHRISAN avec son partenaire Joyeux KABOJO, directeur de l’Espace culturel Kwetu Art et maître KAZIBAZIBA, représentant des habitants vivant aux alentours du bar Karibu Café à Muhumba.

Le Gouverneur du Sud-Kivu a  tenu à rassurer madame Denise Luethi dont l’organisation pose des actions pérennes dans la province et qu’il est temps de continuer à travailler ensemble notamment dans la promotion du secteur culturel.

La rencontre de ce jour à Nyamoma a également permis de dissiper un certain nombre de mal entendus après l’opération menée vendredi dernier par la police au bar Karibu Café où se produisaient des artistes réunis au sein du consortium d’opérateurs culturels dénommé Espace culturel kwetu art financé par la coopération suisse dans le cadre d’un projet de participation citoyenne et prévention des conflits.

Pour maître Kazibaziba, les voisins du bar Karibu Café dénoncent la perturbation de leur tranquillité la nuit par les nuisances sonores émises par les hauts parleurs. Tout en souhaitant que les activités d’ECKA se poursuivent, le Gouverneur Théo Ngwabidje a insisté sur le respect de la loi qui régit les activités des bars, terrasses et autres espaces non insonorisés,la même loi qui réglemente les heures d’ouverture et de fermeture.

 La ministre provinciale en charge de la culture, Geneviève Mizumbi a révélé l’existence d’un espace attribué par le gouvernement provincial à la coopération suisse à Bagira pour l’organisation des activités culturelles. La ministre a demandé de diligenter les travaux d’aménagement de cet espace pour trouver une solution durable à ce problème. De son côté le ministre provincial de l’intérieur, LWABANJI Lwasingabo a promis de prendre un arrêté qui rappelle les dispositions légales en matière de nuisances sonores produites par les bars, les églises,  les chambres de prière,  etc.

Tout est bien qui finit bien, dit-on. Les vertus du dialogue prônées par le premier citoyen de la province ont permis de dissiper tout mal entendu et de renforcer le climat de confiance entre partenaires.

Désiré KYAKWIMA K.

Celcom/Gouvernorat